Les arguments pseudo-anthropologiques des végétariens ont un niveau de stupidité assez élévé.
Malheureusement pour vous, l’homme à l’état naturel n’existe pas. Certes on peut le rapprocher biologiquement de l’animal (ce sont les objectifs de la biologie actuelle). Mais l’homme n’a pas d’instinct : c’est un être culturel, social, politique, historique, religieux, qu’on ne réduira pas au biologique.
Il y a une sorte d’obstination, contre-nature pour le coût, à l’animaliser.
Qu’on soit bien d’accord, l’homme naturel tel que les naturolâtres le conçoivent est incapable de manger des pommes de terre, ou des aubergines, tant il peine à les cuire avec ses deux mains à cinq doigts et deux pieds à cinq orteils (voire moins si accident). Le melon, c’est à peine si ses ongles suffisent à l’ouvrir en deux. Quant aux poissons, leur peau gluante l’empêche de les saisir. Ne parlons pas des noix de coco...