Rappel – Pierre Hillard sur la résistance de l’islam au mondialisme
26 janvier 2015 14:22, par MivilleL’Islam n’est pas l’ultime bastion de résistance au mondialisme que Pierre Hillard croit. C’est bien au contraire le seul courant mondialiste qui ait quelque véritable pouvoir de se mettre en place de façon efficace et durable, c’est la tout premier et toujours de loin plus considérable projet cohérent de prise du pouvoir au niveau mondial par une seule autorité politique (le califat), économique, religieuse et surtout culturelle (une seule langue sacrée imposée à tous et s’imposant aussi en tant que langue véhiculaire, l’arabe, restée la seule langue classique encore étudiée par le grand nombre).
Les autres projets mondialistes, qu’ils soient capitalistes, fascistes, marxistes ou new-age, se jettent de par gravité propre dans l’Islamisme comme autant d’affluents dans le fleuve océan emportant tout sur son passage, ne peuvent en fait réussit temporairement que dans cette intention à plus long terme de contribuer à l’expansion de l’Islam, d’où par exemple le paradoxe apparent des partis sionistes et marxistes de France qui ont tant favorisé l’immigration en provenance des pays d’Islam et aussi la ré-islamisation de ces immigrants sur le sol français. Israël lui-même se révélera en fin de compte avoir été surtout utile en tant que pôle négatif rassembleur de tout le monde musulman en un seul bloc de haine, et sera lui-même congédié de la communauté des nations une fois sa mission accomplie à cet effet, à savoir la destruction des nations arabophones laïques menaçant de trop se développer à l’occidentale humaniste, et la restauration du califat. L’ascension de l’Occident capitaliste ne put s’opérer que par la mise en place du wahhabisme en Arabie dès la toute première épopée coloniale anglaise, sur le modèle moral calviniste qui avait été lui-même un puritanisme islamique en plein monde chrétien. L’interdiction islamique du prêt à intérêt ne doit pas illusionner, le monde islamique fonctionne selon le système oligarchique beaucoup plus pur des mafias, qui au lieu de prêter de l’argent à intérêt prêtent leur protection en échange du droit au racket, le prêt à intérêt n’est qu’un moyen d’amener des peuples à cet état de choses tant qu’il s’agit de faire rêver les gens à un avenir plus prospère. Une fois que le rêve a fait place à la réalité du crime organisé moteur de toute chose, plus besoin de communisme, plus besoin non plus de prêt bancaire, les riches et les pauvres le sont désormais pour toujours de par décret divin.