(Suite 1).
Par ailleurs, je tiens à faire remarquer une critique récurrente, donc révélatrice, qu’on attribue à Alain Soral. Il paraîtrait que l’égocentrisme de celui-ci lui ferait s’attribuer les travaux des autres (comme s’il en avait besoin).
Cet argument révèle une jalousie cachée pour ne pas avoir fait la démarche le premier ou compris l’importance des travaux d’untel avant Soral, car il est tout simplement et purement totalement faux.
Qu’Alain ait estimé que son travail ait permis d’accélérer ou de faciliter les initiatives qu’il a relayé est d’abord loin d’être mensonger car Alain, comme il se définit, est un publiciste, autrement dit, un communiquant hors-pair. Ce que ne sont généralement pas les chercheurs qui, la tête dans le guidon, n’ont tout simplement pas le temps ou les compétences de s’occuper de ce volet pourtant essentiel. Qu’il ait, sans précaution de fausse-modestie excessive, décider sans demander la permission (à qui ?) de se l’attribuer, relève plus d’un pêché de vantardise et de provocation assez sympathique et touchant qui font tout le charme du personnage. Pour tout dire, en ce qui me concerne, et sans trahir qui que se soit je pense que parmi les Soraliens (on peut être Soralien sans être dupe, eh oui), on s’en amuse, du même que le principal concerné. Ceux qui n’auraient pas saisi cet aspect de la mentalité qui nous imprègne manquent probablement de recul et de capacité de discernement, ainsi que d’humour.
Ensuite, l’érudition d’Alain Soral plaide encore plus contre cet argument. Ayant amené bon nombre de citoyens Français de toutes origines sociales à retrouver le goût de la lecture et de la "libre pensée" (c’est lui le seul vrai libre-penseur, bande d’usurpateurs à deux balles), c’est en mettant en avant tous les intellectuels passés et présent auprès desquels il s’est lui-même nourri qu’il a constitué tout autour de lui ce "fan-club". De son marxisme originel en passant par tous les courants philosophiques, mais aussi en démontant toutes les arnaques pseudo-intellectuelles postmodernes, il a fait le ménage, tracé une voie, et porté un hommage juste à tous ceux qui ont compté pour lui et qu’il souhaite nous transmettre. Dans ce travail, qui parait simple en apparence, mais qu’aucun avant lui n’avait eu le courage ou même seulement l’idée de réaliser, il ne s’efface point totalement, estimant, à tort ou à raison, se créer un petit espace qu’il sait ne devoir à personne et que personne ne lui attribuera, sauf lui.
(A suivre)