Albert Ali, les démissionnaires et le combat pour l’enfance
21 octobre 2014 19:06, par Duke de PouilleMerci pour la justesse de vos propos, seber et D. En complément j’ajouterai que dans cette affaire, pour le public (nous), tout le malaise se trouve dans cette question de l’hystérie féministe.
Soyons clair : ce qui avait permis à tata Farida d’obtenir cette place de choix dans le cœur des français, c’était sa virilité. Son passage au Forum politique chrétien, par exemple, je crois bien que je m’en souviendrai toute ma vie. Quelque part, Farida Belghoul a permis aux français de redécouvrir combien c’est beau et puissant une femme en colère, une femme indignée, prête à tout affronter pour une cause juste, qui plus est pour la cause suprême : ses enfants. Pourtant il y a bien de l’hystérie dans cette indignation qui entend écraser toute opposition avec des déferlements d’énergie à faire frémir Zeus. Mais c’est une belle hystérie. Une hystérie qui fait sourire Dieu. C’est l’hystérie qui dégage le logos quand la vérité ne suffit plus et que le bien a besoin d’un coup de main, d’un coup de force.
Avec cette affaire c’est une toute autre Farida que nous découvrons : une Farida qui s’étale (avec quel fracas !) dans l’hystérie opposée, l’hystérie des féministes, l’hystérie aveugle et destructrice qui est peut-être le plus laid des attributs du beau sexe. Même si cette démission collective a été gérée d’une façon parfaitement exécrable par ceux qui en ont eu l’initiative, cela n’excuse finalement pas grand-chose. Nous avons vu cette Farida tant aimée et admirée perdre les pédales, communication après communication, s’enfonçant dans une paranoïa délirante, agressant Soral avec une fureur ridicule, alignant les petites piques minables, étalant des problématiques personnelles embarrassantes remontant manifestement à loin. Comme l’a synthétisé un certain Bruno Belghoul (?) ici-même, "tout ca pue la frustration, le désir de reconnaissance et le combat pas fini."