Très bien mais Gilad Atzmon se trompe sur un point important quand il écrit : "Kasher brouille la distinction cruciale entre « civils » et « combattants » et entre l’innocent et l’acteur."
D’accord en effet pour distinguer les civils des combattants, mais pas au point d’établir entre eux une ligne de partage qui rangerait automatiquement les premiers dans le camp des "innocents" ; on peut être un civil coupable, comme un combattant innocent.
Par ailleurs, chacun sait que quand une armée combat, une partie au moins des civils est impliquée dans la guerre : ravitaillement, fabrication de munitions, etc.
Ma remarque ne vise bien entendu qu’à rendre plus exigeante notre approche philosophique de ce débat, et non à justifier l’injustifiable - quand injustifiable il y a.