Olivier Delamarche et Pierre Sabatier sur la "croissance" aux États-Unis
30 juillet 2014 00:54, par fredericÀ paramesh. Pour répondre à la question à « deux balles. » Pas facile de répondre à cette question, qui est très importante. À la question, « où disparait cet argent ? Il aurait fallu dire : où disparait cet argent virtuel ? Ceux qui bénéficient de ces capitaux sont les marchés, c’est d’ailleurs eux qui les demandent pour les investir en Asie, dans des pays à bas coût. Mais surtout, je pense que cet argent n’aurait jamais dû être créé, qu’il aurait plutôt fallu se contenter de taxer la concurrence déloyale, protéger notre industrie. En tout cas pour la France. Je pense que donner le pouvoir de créer la monnaie à des organismes privés est une trahison et nous sommes déjà en train de le payer par le chômage de masse. En gros, des gens, comme Olivier Delamarche, nous expliquent que nous devons rembourser l’argent que les marchés ont eu à un faible taux d’intérêt qui a été investie en Chine ou ailleurs. Après pour ce que certains appellent les paradis fiscaux, par définition, les paradis fiscaux ces des endroits où les clients d’Olivier Delamarche cachent leurs argents, difficile pour moi de me faire une idée de la quantité de capitaux virtuels qu’ils y a dans ces planques, mais de toute façon ces capitaux sont virtuels, je m’en foutrais complétement s’il ne fallait pas les rembourser. Ce qu’il faut faire : c’est reprendre la souveraineté monétaire, il faut faire du protectionnisme économique, quoi qu’il arrive, même si ça risque de créer des problèmes dans les premiers temps, surtout pour ce qui est de la dévaluation, et puis il faut aller dans le sens de l’interdiction de l’usure ; il faut aller vers un modèle économique qui fixe les prix, et qui soit géré par des fonctionnaires d’État plutôt que des banquiers privés qui se réfèrent à l’offre et la demande ; il faut mettre en place un système de surveillance du respect des prix, c’est plus efficace que de se référer à l’or. Ce qui a permis en grande partie tous ces capitaux dans ces paradis fiscaux, c’est le traité de Maastricht, ce traité autorise la libre circulation des capitaux, c’est là qu’il faut taper. Je ne dis pas qu’il faut exclure la référence à l’or, l’or peut servir. En gros, il faut revenir lentement à avant le traité de Maastricht.