Très bien qu’un banquier vienne soutenir Soral et ER, mais après il faut relativiser un peu, car la Banque Privée n’a pas grand chose à voir avec la Banque d’Investissement qui nous a mis dans la crise avec ses produits financiers pourris, sa spéculation-coûteau-sous-la-gorge contre les dettes publiques et sa spéculation-affameuse sur les matières alimentaires et premières.
La Banque Privée se limite à gérer et organiser de gros patrimoines d’individus fortunés. Dans cette clientèle-là, il y a des capitaines d’industrie du CAC40, des stars du Show-biz et du Sport, mais aussi tout plein de gérants de PME ayant réussi un minimum, souhaitant protéger leur patrimoine et préparer la succession. Pour réussir dans le métier de Banque Privée, il faut entre autres choses développer une fine connaissance des opportunités d’investissement, et avoir une vision de bon père de famille, les erreurs se payant souvent très cher avec cette clientèle.
Luxembourg a en effet une activité de Banque Privée sur sa place financière, mais celle-ci perd du terrain par rapport à d’autres spécialités, et ce sont avant tout des petits et moyens comptes qui s’y trouvent, les (très) grands comptes préférant la Suisse et des juridictions plus exotiques.