Essayez d’être moins généralistes, à désigner ainsi et à tout-va, le protestantisme comme une masse unie, unique, voire inique, qui serait un repère de "marchands" et de "comploteurs".
Cette définition est des plus simplistes et frise l’inculture ; (j’avoue ne pas comprendre Soral sur ce point, lui qui entretient, pourtant, la nuance et la précision)
La Réforme protestante a généré une multitude de mouvements ou de courants autant divergents que convergents, dont certains ont souffert aussi bien de la branche protestante localement dominante que de certains catholiques.
Ce crêpage de chignon émotionnel et puérile, à celui qui se blanchirait le plus la soutane, se faisant l’avocat de comptoir de sa paroisse, quant à un passé trouble, lointain, mal maîtrisé et tabou, relève d’aucun intérêt, à part de recharger les esprits d’un sentiment peu glorieux et peu chrétien.
RM.