"Le dollar c’est notre monnaie et votre problème" (réplique de John Bowden Connally, secrétaire au Trésor américain en 71-72, à des européens inquiets de la fluctuation du dollar).
Alsthom, BNP-Paribas (première banque française)... la France va mal alors les requins américains s ’approchent pour la curée. Une morsure - Alsthom - une autre morsture - BNP-Paribas... et toujours aucune réaction énergique de la part du gouvernement. Les Américains sont en train de tester la résistance du gouvernement français. Ils savent qu’Hollande est faible et n’a plus aucune légitimité pour gouverner en France, sinon celle que lui prête encore les institutions de la cinquième qui finiront par tomber un jour ou l’autre puisqu’elles sont conçues pour octroyer les pleins pouvoirs à un monarque élu et pas pour permettre à un bourricot réformiste de survivre en dessous de 10% de popularité...
Nos meilleurs amis ne vont donc pas se priver d’exploiter nos difficultés en cherchant à prendre le contrôle de nos grosses entreprises et à dépouiller les banques françaises alors même qu’ils n’ont pas sanctionné les banques américaines pourtant lourdement impliquées dans le déclenchement de la crise financière.
Je soupçonne aussi un lien de cause à effet avec le refus timide du gouvernement français d’accéder à la demande des Américains pour l’annulation de la vente des Mistral à la Russie qui nous aurait coûté deux milliards de pénalité.
Bref, on le savait déjà, les seuls alliés sérieux des Américains sont les Anglais, les Israeliens, les Canadiens et les Australiens. Tous les autres sont considérés comme des vassaux et doivent donc payer le tribut.
Manquerait plus maintenant que les taux d’intérêt sur l’emprunt remontent...