Comptes de campagne de Sarkozy : les aveux de Jérôme Lavrilleux
28 mai 2014 09:49, par Erdoval
Difficile de croire qu’il vienne faire cette confession publique de sa propre initiative. Je retiens sa métaphore du train de la campagne électorale lancé à très grande vitesse et dont il était un des passager qui a eu la faiblesse de ne pas tirer le signal d’alarme quand il était encore temps : mais qui conduisait le train, si ce n’est Nicolas Sarkozy ? Celui-ci ne pouvait pas ignorer que ses efforts redoublés de fin de campagne avait un coût qu’il faudrait bien dissimuler. Il appartenait à l’équipe de campagne de se démerder. Eh bien maintenant ils sont plutôt dans la merde et tout le monde à sa responsabilité à son niveau du Pt de la République de l’époque au fils du garagiste de Saint-Quentin. On va pleurer sur ce petit ambitieux qui croyait à la victoire de Sarko et donc à son impunité. Idem pour tous les autres, Copé en premier ! Le petit Jérôme qui roule manifestement essentiellement pour lui depuis des années aura beau faire il ne pourra pas l’exonérer de sa responsabilité.