Les Paradoxes de la domination
27 mars 2014 00:33, par RKrishnaTout allait bien jusqu’à ce qu’il parle de Rousseau, Freud, St-Augustin, Camus, du Marquis de Sade etc.
En cela, jamais il n’aura parler des lois de Manus, des Vedas, des Upanishads, du tao-te King, des lois d’Hammourabi... il se refuse donc à avoir une vraie définition de ce qu’est une loi et se noie dans du Rousseau.
Ahhh, l’orgueil des penseurs occidentaux : ils prennent un mot, font le tour de ce qu’en pensent leurs propres pseudo-philosophes et vous pondent une solide définition universelle sans jamais avoir considérer des philosophies d’autres peuples, en somme c’est que ça les occidentaux, de l’arrogance en veux tu en voilà !
Il faut au moins lire un peu R. Guénon pour comprendre que le bon sens auquel fait référence Charles Robin a été utilisé lui-même par la science profane pour s’imposer face à la science sacrée. Le bon sens n’est plus un héritage lointain du savoir ancien, mais c’est aujourd’hui du bon sentiment, c’est-à-dire du sentimentalisme : ce que Guénon considère comme de l’infra-rationnel ou de l’hystérie tout simplement.
Je ne sais vraiment pas quoi penser de cet extrait de Charles Robin. Tout d’abord, le titre lui-même est une lapalissade, car les paradoxes découlent directement de la stratégie du "diviser pour régner" : si les gens n’avaient pas encore compris que les contradictions qu’ils constatent (ex. Femen ou Pisse Christ contre Dieudonné et quenelle) font partie d’une stratégie de domination, éh bien je ne peux plus rien pour eux. Pour moi c’est du réchauffé, et Charles Robin ne m’apprend rien.
Certes, il parle bien et a certainement raison dans sa critique du libéralisme, mais c’est pas très difficile comme il le dit lui-même il suffit d’ouvrir les yeux et de décrire ce que l’on voit.
Là où ça me dérange plus, c’est sa partie sur les lois et c’est où j’ai l’impression que tout le reste forme les 9 vérités pour cacher le mensonge. Car cette partie est véritablement bâclée. Il ne suffit pas de me sortir du Rousseau ou du Freud comme si c’était des autorités en la matière pour me convaincre. Le verbalisme des pseudo-philosophes ou psychanalystes obsédés à deux balles ne prend plus depuis longtemps.
Il va falloir que Charles Robin se penche sur ce qu’est réellement traditionnellement une loi, car la moraline sentimentaliste à la Rousseau ça tient pas la route.
Le comble dans tout ça c’est qu’on se demande comment un matérialiste comme Rousseau pourrait réellement être utilisé pour critiquer le matérialisme libéral ...