Entretien avec Domenico Quirico, ex-otage des "rebelles" en Syrie
11 septembre 2013 18:11, par maillol
Moi, pendant cinq mois, j’ai végété, au sens propre, cinq mois où j’ai perdu tout ce qui faisait mon mode de vie, ma vie m’a été dérobée, remplacée par quelque chose d’artificiel, qui était pour moi d’être un objet et à lutter contre le temps.
Bienvenue dans la matrice, fils. Tu vois maintenant l’enfer du décor. Une situation qui est celle de beaucoup de gens sur cette planète prison. L’Empire sioniste te tiens par la carte bancaire, c’est le signe de la bête. Un 4x4, du pétrole, une mitraillette, un T-shirt adidos et te voilà rebelle-pilleur ou journaliste.
Enlèves tes oripeaux et, effectivement, tu n’as plus rien, tu n’es plus rien. As-tu compris ? Ce n’est pas le sens du temps que l’on perd mais le sens de la vie, cretino.