La liste de Haziza : réquisition judiciaire à l’encontre d’Egalité & Réconciliation
5 juillet 2013 13:37, par pasdacMr HAZIZA n’est pas content, et donc il porte plainte, encouragé sans doute par de bonnes âmes qui y voient peut-être l’occasion de faire un exemple avec EGALITE ET RECONCILIATION.
Aujourd’hui la liberté d’expression, c’est-à-dire le droit d’ouvrir sa gueule lorsque l’on est pas content, devient de plus en plus une affaire d’argutie judiciaire, comme aux USA, de sorte que ceux qui ont de l’argent -les lobbies, souvent subventionnés par l’argent publique d’ailleurs- et se payer des procès obtiennent de plus en plus le monopole de la parole publique, et ceux qui n’ont pas d’argent -le plus grand nombre- doivent avoir peur, ou se contenter de ne dire que des choses sans conséquences, c’est-à-dire devenir agent bénévole du politiquement correcte superficiel et généralisé . Bref, les masses après avoir désiré durant des siècles la liberté d’expression, devront à l’avenir craindre son emploi . "Il n’y a pas d’éloges flatteurs sans la liberté de blâmer" disait le FIGARO de BEAUMARCHAIS, représentant d’une bourgeoisie montante déjà corrompue mais qui haïssait la censure administrative du pouvoir royale et ecclésiastique qu’elle concevait comme une machinerie contre la dignité et l’esprit, ou en d’autres termes :contre le droit à l’intelligence en même temps que celui de s’enrichir ... Mais vraiment, doit-on s’étonner que MR HAZIZA, dans cette affaire comme probablement dans d’autres, ne soit pas FIGARO ? Ainsi : la morale, c’est le pouvoir puisqu’elle est au service du pouvoir qui s’octroie lorsqu’il le désire le droit de faire condamner ceux n’en sont pas .
La démocratie, c’est la possibilité pour ceux qui ne sont pas au pouvoir de critiquer et faire la morale à ceux qui y sont, dans la mesure où dans les régimes fascistes comme dans les démocraties, les dirigeants ont toujours le droit de critiquer et faire la morale aux non-dirigeants .
Mr de TALLEYRAND-PERIGORD, qui en matière de crapulerie n’avait pas grand chose à apprendre, ne disait-il pas en matière d’affaires publiques, que : "le peuple était un conseiller dangereux, mais un juge utile ? Mais bon, à l’heure du retournement des valeurs qui fait du retournement de veste le savoir vivre de l’honnête homme moderne et progressiste, on en trouvera bien qui nous expliqueront qu’en la circonstance MR HAZIZA incarne le peuple, la liberté et la raison, et peut-être même, l’égalité et la fraternité .