Les « Arabes français » devraient donc être solidaires des arabes syriens. Intéressant.
En une expression se découvre le véritable fond idéologique du rédacteur. C’est le primat du biologique qu’il affirme en toute cohérence avec le dogme d’une identité transmise par la mère. L’inné passe l’acquis. Ainsi on choisit la tribu et les ascendants plutôt que la Nation française et les concitoyen. Partant on ne s’étonnera guère que d’une part la mouvance à laquelle appartient Moshé s’arroge le droit de représenter un « peuple juif » et que, de l’autre, son principal objectif demeure le soutien inconditionnel à une puissance étrangère, Israël, considérée comme la véritable patrie. Fût-ce au détriment des intérêts des citoyens français.
Appert donc l’antithèse d’un effort d’unification qui viserait à assurer la concorde civile et le bien commun. Pour prévenir toute contestation, qui pointerait la duplicité du discours et en exhiberait son racisme fondamental, il a convenu de détourner la Loi pour littéralement sacraliser une unique séquence historique. Séquence censée prouver que l’idée de Nation engendre le mal. Séquence dont on n’éclaire que les conséquences sans jamais en analyser la cause.
Car à l’origine on trouve une même racine, aux surgeons en apparence antagonistes, racine qu’il convient de cacher tant la contradiction éclate : la pureté d’un sang constituerait l’identité.