Boycotter Israël : un devoir moral
30 septembre 2012 12:18, par nanabelAhahah ! Si on veut boycotter les produits israéliens, alors on a plus qu’à fermer nos comptes bancaires ! Le baron Rothschild, qui n’a eu aucune difficulté à obtenir la nationalité française pour siéger au C.A. de la Banque de France, se déplace personnellement à Canal+ (en fait il est chez-lui) pour annoncer sa nationalité israélienne. Le mec déclare carrément qu’il se tire avec la caisse et tous les responsables politiques trouvent cela "normal". Président "normal", donc politique normalement mafieuse.
Quant-aux produits alimentaires, il est impossible, pour le consommateur, de savoir où les produits ont été récoltés. Il suffit qu’ils soient conditionnés dans un pays membre de l’Union pour qu’ils soient estampillés UE. On a un bel exemple de manipulation d’origine avec l’affaire de la banane brésilienne. Souvenez-vous quand Chirac a envoyé chier les yankees avec leur guerre en Irak. L’industrie américaine décide illico, de boycotter les produits français et exigent du gouvernement l’augmentation du prix de la banane française (2è exportateur mondial et numéro 1 sur le marché européen). Les industriels américains décident de baisser la banane brésilienne et de l’exporter massivement en Europe. Le gouvernement français interdit aussitôt l’importation des bananes brésiliennes sur le marché français et poussent ses partenaires européens à une solidarité d’Union commerciale. Bien que les espagnols aient signé l’accord de concurrence non faussée, le gouvernement ibérique autorise l’entrée des bananes yankees sur son territoire. Le simple fait de traverser le pays, la banane brésilienne se retrouve sur le marché de l’UE (France incluse) avec l’étiquette "provenance Espagne" (on notera la subtilité de l’étiquetage), or il n’existe aucune bananeraie industrielle en Espagne. On remarquera que suite à l’invasion des bananes brésiliennes, l’industrie bananière de Martinique et de Guadeloupe (poumon économique des Antilles françaises) n’a survécu que grâce aux subventions européennes. Elle est toujours sous perfusion aujourd’hui. Mais qu’arrivera t-il à l’agriculture française quand l’UE n’aura plus les moyens de la maintenir à bout de bras ?
Pour moi, il ne s’agit pas de boycotter Israël, mais de consommer en priorité des produits agricoles produits en France ! C’est bien plus important, non ?