La Turquie presse l’ONU d’établir des zones tampons pour les réfugiés syriens
30 août 2012 13:54, par BatouriJe crois là que nous avons atteint le fond de l’immoralité. Comment un pays qui agresse la Syrie pour l’amour qu’il porte aux mêmes Syriens peut-il se plaindre quand les Syriens qu’il aime plus que le peuple turc, répondent à son amour ? Si la Syrie est dangereuse comme le prétend le totalitarisme ploutocratique occidental dont la Turquie n’est qu’un larbin, alors comment peut-on expliquer qu’il est moins dangereux de les garder en Syrie dangereuse qu’en Turquie sécurisée ?
Je crois que c’est l’effet boomerang qui est entrain de se produire pour le gouvernement collabo et crétin turc. Soit le PKK est entrain de se réveiller pour demander des comptes et défendre son peuple martyrisé par la dictature militaire soutenu par les Etats-unis imposé au peuple turc, soit ayant conscience de leur échec en Syrie, ils essaient par le biais d’une zone tampon, de faire ce qu’ils ont été incapables de faire à travers les terroristes de ASL, OSDH & Cie en Syrie.
Est-ce que cette demande des criminels contre l’humanité qu’est le gouvernement turc n’est pas en réalité une fuite en avant ? L’Iran ayant réussi à isoler les Etats-unis sur la scène mondiale, peut-être que ce sont les Etats-unis qui essaient à leur tour, à travers le "machin", de vouloir démontrer qu’ils sont encore quelque chose ? Avec l’aval de ses parrains, le gouvernement turc veut donner l’impression aux Turcs que la Turquie compte en gesticulant. Or, le peuple turc n’est pas dupe. Il sait que le pays est sous occupation et peut-être qu’il manifeste les velléités de recouvrer sa souveraineté. Erdogan et Ben Ali, même destin ? Nul ne peut prédire ce que nous réservent les prochains jours en Turquie. Une chose est sûre, le peuple voudra bientôt écrire sa propre histoire et ce sera avec délice que le monde non virtuel l’accueillera et l’accompagnera dans sa quête de la liberté et de la dignité