La fondatrice du "Monde des livres", Jacqueline Piatier, a soutenu en privé le professeur Faurisson
31 août 2012 04:10, par RobespierreLa sémantique de la « chambre à gaz » est toujours intéressante. L’interlocuteur exterminasioniste, lorsqu’on prend le temps de l’écouter, bien souvent « croit » à l’existence de l’usine à gaz. Il suffit de lui poser quelques questions pour qu’il s’aperçoive de la fragilité de ce qu’il pense être un savoir mais qui se révèle être une croyance. Si vous lui énumérez Dachau, Ohrdruf, Buchenwald, Bergen-Belsen, Ravensbrück, votre interlocuteur sera probablement bien en peine de dire si on a trouvé l’arme du crime en ces lieux. Il se surprendra à estimer que cela se peut car les noms sonnent allemands. De même que Ben Brahim a des échos avec Ben Laden.
Il ne connaît en définitive qu’Auschwitz, et Auschwitz est plus que fragile. N’a-t-on pas fait visiter un bunker avec une cheminée, construite à côté, pendant des années en prétendant qu’il s’agissait de la preuve de l’horreur nazie ? Les esprits relativement ouverts, et honnêtes, répondent en général qu’ils faut qu’ils se documentent. On sent néanmoins combien ils craignent d’oser penser qu’il s’agit d’une légende. En outre l’approbation de la démystification leur apparaît comme socialement handicapante. Alors, véritablement, on touche du doigt le sentiment de religiosité. Mais une religiosité frelatée. Une construction non de soi, mais du contre ce qui n’est pas soi. Une foi non de l’exemple admiré que l’on désire d’imiter, mais de l’altérité honnie.
C’est un mythe détestable. Il sert de vils intérêts et fait souffrir bien des gens. Les Allemands, calomniés et présentés comme étant héréditairement les coupables de l’invention d’un meurtre industriel, appuyé par IG Farben. Et bien des quidams à qui l’on a dit qu’ils étaient juifs dans leur enfance qui fêtent Hanouka ou Yom Kippour, et qui sont persuadés qu’on les hait au point d’avoir inventé les trains-douches pour les assassiner avec de l’insecticide.
Je ne sais pas si ce commentaire sera censuré. Je ne le pense pas. Je côtoie des « Juifs » à qui l’on a bourré le crâne, comme aux autres et à moi-même, avec cette histoire. Ils ne le vivent pas bien. Comment être heureux de se croire haï à ce point ? Ils sont nés en France et Israël ne leur apparaît pas comme un paradis perdu. Sergio Klakla pour préserver son commerce et le patrimoine de son rejeton dégénéré revient en mettre un couche régulièrement, amplifiant le malaise car il en vit en champignon coprophage.
Il est nécessaire de prouver paisiblement que cette histoire est mensongère. Pour le bien de tous.