Ah, les Pythons... des grands malades ! Un humour très décalé, sans mauvais goût, et surtout la longue tronche de John Cleese est impayable. Mais pour se délecter à la source de leur humour décousu, c’est le Flying Circus qu’il faut voir. Les films ont été forcés au format beaucoup plus standard du cinéma, et on y perd en absurde, un épisode du Flying Cicrus durant un peu moins de 30 minutes et étant constitué de nombreux petits sketchs, la plupart du temps absolument hilarants, reliés par des séquences de transition animées improbables (que l’on doit à Terry Gilliam). Ils étaient furieusement anti Thatcher (dans un épisode, ils indiquent que son cerveau est dans son mollet), et se moquaient facilement de la bourgeoisie, malgré que leur satyre n’épargne personne (mais ce n’est jamais malveillant).
J’essayais de fouiller sur Youtube des sketchs particulièrement notables, mais il y en a des pelletés d’excellents à ne plus savoir qu’en faire. Leur jeu d’acteur est excellent, leurs textes souvent surprenants et ingénieux, et il s’en dégage une bonne humeur qui nettoie la tête des horreurs que la vue des progrès de l’Empire fait pénétrer dans nos têtes. Les Flying Circus, prenez et mangez-en tous, comme dirait Soral.