Esquisse topographique des droites en France
15 février 2012 13:27, par maxQuel beau bazar cet article ! Une chatte n’y retrouverait pas ses petits.
Il serait pourtant si commode d’admettre qu’un courant politique se définit par l’histoire, les référents qui s’ajoutent ou s’enlèvent en fonction des événements.
Enoncer toutes les associations référentielles ayant cours au fil des décennies, sous forme de simples listes et surtout abandonner la sotte prétention à figer un courant politique dans du marbre. A la limite interroger les gens, comptabiliser leurs référents et noter les nouveaux « groupements » apparus.
Être de droite sous Louis XVI finissant veut dire une chose, et cent dix ans plus tard sous Dreyfus autre chose. De nouvelles lignes de fractures en ont remplacées d’obsolètes.
Combien y-a-il d’électeurs de droite en 2007 se revendiquant de la cassure de 1789, de Bonaparte, de Louis Philippe, de Chaban-Delmas, de Valéry Giscard d’Estaing ? S’il n’y en a plus chercher les nouvelles associations référentielles faisant cause commune sous le nom de Sarkozy par exemple et arrêter d’opposer les périodes les unes aux autres dans une course à l’authenticité puérile.
Exemple : être de droite pour Sarkozy en 2007 c’est en gros cette liste (nonobstant la tromperie électoraliste) :
l’histoire de France résumée au shoatisme et aux rangers de Normandie (D Day).
très peu Dreyfus, 1789, Louis Philippe, Chaban-Delmas…
beaucoup plus Maastricht, le courant libertarien des années 80 (Henri Lepage), l’influence anglo-saxonne...