bon j’arrive un peu tard sur ce sujet, mais j’ai quand même une remarque et en ce sens je plussoie à un certain nombre de commentaires :
naïveté stupéfiante d’un auteur qui pense par pure association d’idées, fait de l’import-export à tout bout de champ avec le nazisme et se donne comme pétition de principe que tout logiciel d’analyse géopolitique doit se caler sur le nazisme comme valeur absolue du Mal. Ce qui a pour conséquence,
1) non pas de penser l’Histoire, mais de substituer le Mythe (et quel mythe, mais ça c’est u npeu un autre sujet quoique connexe) à l’appréhension du réel
2) de cesser de raisonner et de passer par un logos (discours organisé) pour donner le monopole à la pensée analogique. Même les exégètes religieux faisaient pas si réducteur, puisque l’analogie n’était qu’un outil mineur. Les penseurs (ou penseurs autoproclamés) politiques occidentaux n’ont jamais été aussi pauvres de moyens intellectuels et rhétoriques que depuis qu’ils se sont deshéllénisés et déchristianisés.
D’ailleurs cet article a un aspect assez hallucinant, puisqu’il nous avoue benoîtement d’entrée de jeu que son ossature va reposer sur un truc vaguement métaphorique, au sens si vague et si décorrélé de son sens historique réel, qu’il ne faut pas le prendre autrement que comme la vague image qu’il est, tout en le prenant toutefois vachement au sérieux.
et puis il y a, malgré l’alignement de références à des événement qui laisseraient croire à de la culture, des assertions stupéfiantes. Par exemple ?
"la sagesse de la Chine, qui se vit comme empire du milieu, et n’a jamais manifesté de volonté expansionniste envers ses voisins au cours de l’histoire..."
Sans oublier "l’empire Russe des Romanov, devenue ensuite l’URSS a fait le choix de se saborder, preuve de la bonhomie un peu rustre et grossière des Russes..." (sur celle-là je vais éviter de parler syntaxe, j’ai été suffisamment désagréable).
eh.