« Le vingt et unième siècle sera religieux ou il ne sera pas », Prophétique phrase de Malraux s’il en est. Il n’y aura pas de reconquête sans mysticisme. La loi du marché pompeusement appelé capitalisme n’en propose pas, puisque la dimension mystique implique le renoncement au consumérisme, l’acceptation de la morale, le retour a la vrai valeur, ce qui a pour résultat de rendre tabou la marketisation du vice, de la guerre et autres joyeusetés capitalistes. Il en résulte une volonté délibéré du pouvoir, inféodé aux fortunés, d’abêtir les masses et de détruire la morale pour que seuls les instincts élémentaires, donc rentables, survivent. (cf « Néo-fascisme et idéologie du désir. Mai 68 la contre révolution libérale » Michel Clouscard) Cette volonté destructuratrice s’acharne sur les fondamentaux institutionnels de la société : mariage, famille, religion, droit. Ainsi le mariage homosexuel et l’adoption par des couples de même sexe nous est présenté comme la panacée de la démocratie alors que c’est une aberration biologique et un réelle danger pour le développement psychologique des enfants. L’avortement est publicisé comme une liberté de la femme alors que donner naissance a un enfant déjà conçu est un devoir féminin, un acte de soumission a la nature et donc au divin, loin du droit a la jouissance, certes créateur du marché de la pilule du lendemain, loin du meurtre fœtal. La religion doit donc être tuée, et donc aussi le droit, puisque l’un n’aurait existé sans l’autre : l’aspiration a la justice universelle procède de la morale, donc du sacré ; le droit n’est, en principe, que la conséquence de ceux ci.
A poil ? Oui le cardinal Zéro l’était, tout nu, dans sa bêtise, sa lâcheté, son dénie. Dans la pure logique d’un marché qui l’a probablement adoubé, parce que le pleutre ne l’ouvre que pour appuyer la destruction d’une religion qui est sensé défendre.