La Grèce dans un climat insurrectionnel
22 septembre 2011 00:58, par FranckCeux s’imaginant pouvoir renverser le système par une insurrection se trompent lourdement ! A notre époque la disproportion des forces est trop importante ! Finie l’époque ou une fourche, un fléau, une hache, une masse, une faux...valait bien une épée ou un sabre. De nos jours un fusil de chasse ou même un M16, une kalachnikov...ne pèse pas lourd face à des bombes de plusieurs tonnes, à des armes électro-magnétiques vous grillant le cerveau sans aucun moyen d’y échapper...de plus il est fort peu probable de trouver suffisamment d’individus prêt à risque leur vie à une époque où le citoyen lambda préfère se branler devant internet que risquer sa peau pour une cause vague...et même dans l’hypothèse d’un soulèvement généralisé et dans l’hypothèse que l’armée refuse à procéder à un génocide sur son propre peuple...et après ? On prend d’assaut l’Elysée, on guillotine quelques collabos...et après ? Dans ce foutoir généralisé sera-t-il possible de placer à des postes clés les hommes qu’il faut ? Certainement pas ! Une telle insurrection finirait comme les pseudos révolutions arabes : de nouveaux pantins travaillant pour les mêmes intérêts diaboliques seront mis en place. Pourquoi cela ? Parce que la vaste majorité des gens n’ont pas radicalement changé de paradigme. La vaste majorité des gens sont certes révoltés mais pour des choses très superficielles : la baisse du pouvoir d’achat. Ce qui a trait à l’euro, au pouvoir régalien d’émission de la monnaie, à la loi Pompidou/Rotschild/Giscard, à la décadence de la civilisation occidentale, au complot luciférien asservissement de l’humanité...tout ceci n’intéresse pas et dépasse le citoyen lambda.
Nous ne gagnerons pas par une insurrection violente, car nous n’en avons pas les moyens, mais par une révolution des esprits. Pour paraphraser Drac il faut parvenir à créer un cerveau collectif global alternatif à celui corrompu actuel. Nous devons travailler à faire en sorte qu’un maximum de gens changent de paradigme et ceci surtout parmi ceux faisant parti du sérail ! De la même manière que l’on fait les francs-maçons nous devons infiltrer les hautes sphères car contrairement à la croyance populaire une révolution ne se gagne pas par le bas mais par le haut ! Quand on parvient à ranger de son côté une partie de l’élite intellectuelle et économique la guerre est pour ainsi dire gagnée.