La critique de la modernité libérale chez Jean-Claude Michéa
17 septembre 2011 09:15, par yu
le texte est limpide, michéa fait une belle démonstration de ce qu’il avait constaté à propos de la vision orwellienne, au sujet de la novlangue "alias" langue de bois si prisée des médias .... lire michéa c’est revitaliser le language ,le verbe ! prendre le temps de lire ses éssais est salutaire ,car sa vision est extrémement large tout en restant verticale ,il a l’instinct pour ne pas faire que des aller retour horizontaux qui à la longue ne reconnectent pas aux racines vitales de l’humain , et peuvent mener trés souvent à des spéculations et contre spéculations sans fins...mais comme il le cite(orwell,anarchiste tory) :"le language devrait étre la création conjointe des poétes et des travailleurs manuels". ce qu’il dit (écrit) il l’a réellement touché (et à était touché..) ,et c’est ce qui me semble la démonstration de la cohérence de ses éssais quand il invite à ne pas se faire enfumer par ces libéraux libertaires qui tentent à tout prix à déraciner "les humains" de ce qui fait qu’ils ont encore de liens sociaux à savoir la "common decency" .... en gros il élague les branches de reflexions moisis que les philosophes de plateaux tentent d’imposer ,non pas par la réel force du discour mais tout simplement par la répétition et la surmédiatisations de ces vrp du marché globale.