.J’ai beaucoup d’estime pour Aymeric Chauprade. Je prête toujours un grand intérêt a ces analyses de politique internationale, et plus particulièrement sur ce qui touche a la fédération de Russie et l’ex-bloc de l’Est. Néanmoins, je pense que pour des raisons qui lui son propres et qui m’échappent en partie, il pêche d’une fâcheuse tendance a sous estimé la rivalité idéologique et politique des deux hommes fort de Russie Vladimir Poutine et Dmitri Medvedev.
Je suis certain que ces divergences politiques- (qui paraissent assez minces, voir insignifiantes vues d’ici, mais qui sont en réalité fon-da-men-tales pour l’avenir des relations internationales) -vont s’affirmer d’ici quelques semaines avec les échéances électorales Russe de 2012.
Ces élections présidentielle en Russie décideront de notre destin, celui de la France et celui de l’Europe, bien plus encore que nos propres élections "a nous" ou même que celles des USA dont pour les deux l’issue du scrutin ne viendra en rien interférer dans l’agenda euro-mondialiste de Bruxelles & Washington.
En conclusion, pour ce qui est de la Syrie, Bashar doit jouer la montre et tenir jusque aux élections Russe. Ce sera assez dur et ce n’est pas gagné parce que en face Washington l’a bien compris aussi, et c’est pourquoi tout semble s’accélérer dans le monde arabe avant le grand retour de la Russie sur la scène internationale.
Quand a nous, pour la Russie comme pour la France, face au sourires mielleux et au double jeux des oligarques pas très catholiques et bien peu orthodoxes qui entourent Medvedev, un seul slogan :
" NOUS VOULONS UN POUTINE FRANCAIS ! "