Article intéressant mais qui mérite d’être revisité.
1/ La phénoménologie est une philosophie profane qui part de l’expérience subjective, alors que la métaphysique traditionnelle part des principes universels.
En gros, on part pas d’en bas pour parler spiritualité, on part d’en haut (non dualité) pour, si c’est vraiment ce qui intéresse, descendre aux ramifications.
2/ Le "monde imaginal" est vu par Corbin (qui n’est pas un spirituel) comme un lieu, alors qu’il s’agît d’un état-d’être. Comme au point 1. Même le paradis est un état d’être. Tellement "réaliste" que, en effet, on peut aussi le voir comme un lieu avec une dimension spatio temporelle. Mais c’est d’abord un état d’être. cf point 1. Cet article fait d’un degré de manisfestation un monde autonome.
3/ Il n’y a pas de "révolution" en métaphysique ou dans les doctrines traditionnelles. Elles sont scrupuleusement la retranscription du même message, en des langues et modalités adaptées aux peuples concernés.
4/ Les reférences à Daumal, influencé par Gurdjeff (un mini Crowley) avec ses expériences avec des substances chimiques qui relèvent plus du psychisme inférieur que de l’initiation authentique... C’est un peu dangereux comme illustration.
Cet article illustre que l’on n’a pas besoin d’être initié (d’avoir vu l’autre côté) pour écrire ce qu’on veut à son sujet.
Pour finir, c’est pas dit dans cet article, mais RG n’a jamais parlé "d’aristocratie de l’esprit" (c’est plutôt une notion dans la pensée d’Evola). RG d’ailleurs, parlant d’"en haut", n’avait aucun intérêt (même lointain) à évoquer des ramifications politiques, et il l’a écrit maintes et maintes fois.