Le prophète Mahomet, jusqu’à sa mort, possédait des esclaves. Jésus est mort esclave.
Un « islam patriote » ? Oxymore, illusion, mensonge rassurant pour les consciences endormies. Le patriotisme suppose une loyauté charnelle à la terre qui t’accueille, une fidélité à son histoire, à ses symboles, à ses morts. L’islam, lui, ne reconnaît d’autre allégeance que celle de l’Oumma, communauté globale, sans frontières ni drapeaux. Comment vouloir unir l’exclusivisme d’une foi qui se croit universelle avec l’attachement concret à une nation singulière ? C’est tenter de faire cohabiter deux absolus qui s’excluent.
Tu t’interroges : pourquoi brûlent-ils les églises et les voitures lors des fêtes, pourquoi cassent-ils tout quand le PSG gagne ? Parce que la violence est devenue une langue. Elle n’est pas un accident, mais un réflexe collectif, une mémoire transmise. Là où d’autres célèbrent par la joie, eux expriment la puissance par la destruction. C’est la génétique, une culture de la force sur une terre de mécréants, où l’on prouve son existence en écrasant, en imposant, en faisant trembler.
Et vous, naïfs, continuez d’espérer qu’un jour le respect s’installera par simple contagion. Vous croyez que des cours de citoyenneté ou des discours de fraternité suffiront à redresser une doctrine vieille de quatorze siècles. Illusion. On n’apprivoise pas un dogme par la morale ; on ne domestique pas une foi qui se veut totalité par des subventions et des promesses d’intégration.
Alors que reste-t-il ? La réforme. Si l’islam veut un jour s’ancrer dans la patrie, il doit se défaire de son exclusivisme, cesser d’imposer sa loi comme seule vérité, accepter de devenir une foi parmi d’autres. Ce n’est pas un ajustement, c’est une révolution intérieure. Sans cette déchirure, il n’existera jamais d’islam patriote, seulement des masques et des ruses pour prolonger la contradiction.
Tu dis qu’il penche plus du côté juif que chrétien : exact. L’islam emprunte la rigueur légaliste, la codification, l’exclusivisme des premiers. Il n’a pas connu la faiblesse christique, la grâce universelle, le pardon désarmé. Voilà pourquoi il demeure religion d’autorité et de discipline, jamais religion de rédemption.
La vérité est nue : l’islam patriote n’existe pas encore. Il ne naîtra qu’au prix d’une trahison de soi, d’une rupture brutale avec ses fondations. Sans cela, toute tentative restera une mise en scène, un mensonge poli, un camouflage provisoire.