Si un nouveau parti, un troisième parti centriste des "gens ordinaires" et du "bon sens" ("common sense"), doit advenir ce sera par la volonté des milliardaires qui ont peur du fait que le système bipartite actuels laisse encore une trop grande place aux pressions des électeurs sur leurs élus, obligeant les dirigeants à rendre des comptes à leurs électeurs (par ex. lors des élections de mi-mandat).
Michael Collins Piper parlait déjà il y a 15 ans des efforts des Rothschild, dans la foulée du Tea Party, en vue de financer la création d’un nouveau parti politique centriste, pour contrer Obama qui faisait très peur aux milliardaires, aux banques et aux sionistes. Il apparaissait évident aux yeux de Piper qu’aux yeux de la classe dirigeante illégitime, le parti républicain devait être mis hors d’état de nuire, puisqu’il risquait de revenir à tout moment à ses fondamentaux, comme le non-interventionnisme (République et non empire), la défense des libertés individuelles, le populisme patriotique.
Le culte de la puissance de Trump a peut-être servi en fin de compte à ruiner le parti républicain en imposant l’obéissance au leader monarchique, au détriment des principes républicains. Ce fait accompli ouvre maintenant la voie à la création d’un nouveau parti centriste par un Musk prétendument insatisfait. Un tel parti avait besoin de la légitimité provenant d’un mouvement réel ("grassroots"), pour ne pas que son caractère complètement artificiel le trahisse et torpille ses chances. Le mouvement de plus en plus populaire de grogne contre Trump est en position de pouvoir apporter une telle légimitation.
Cela alors que les Démocrates menacent de mettre au pouvoir un nouveau Obama en la personne de Z. Mamdani, connu pour son socialisme démocratique fort populaire et rassembleur, et connu également pour sa critique d’Israël faisant preuve d’intelligence et surtout d’une grande habileté lorsqu’il se trouve confronté à ce sujet par les médias vautours.