Sur le pouvoir occulte juif et les Loubavitch
24 juin 11:24, par AnnwnUn « pouvoir occulte » d’ordre politique et financier ne devra pas être confondu avec un « pouvoir occulte » d’ordre purement initiatique, et il est facile de comprendre que les chefs de ce dernier ne s’intéresseront pas du tout aux questions politico-sociales en tant que telles, et pourront même au contraire avoir une très basse considération pour ceux qui se consacrent à ce genre de travail. Un autre point à garder présent est que les Supérieurs Inconnus, de quelque ordre qu’ils soient et quel que soit le domaine dans lequel ils veulent agir, ne cherchent jamais à créer des « mouvements ». Ils créent seulement des états d’esprit, ce qui est beaucoup plus efficace, mais, peut-être, un peu moins à la portée de n’importe qui. Il est incontestable que la mentalité des individus et des collectivités peut être modifiée par un ensemble systématique de suggestions appropriées ; au fond, l’éducation même n’est rien d’autre que cela, et il n’y a ici aucun « occultisme ».
Un état d’esprit déterminé a besoin, pour s’établir, de conditions favorables, et il faut profiter de ces conditions si elles existent, ou en provoquer la réalisation.
NB : Julius Évola disait qu’une des tactiques favorites de la « guerre occulte » est d’attirer « toute l’attention de l’adversaire sur des éléments qui ne sont que partiellement ou secondairement responsables » de la Subversion. « Toute la réaction se décharge alors sur ces éléments, devenus des boucs émissaires », ou, comme il l’écrit ailleurs, des « faux objectifs ». C’est notamment sous cet angle, conclu-t-il, qu’il faut analyser l’erreur tenace de ceux qu’obsède un prétendu « complot judéo-maçonnique ».
Nuançons tout de même ces propos avec ceux de René Guénon, qui dit : « On a parfois reproché à certains de vouloir trouver partout l’influence des Juifs ; il ne faudrait peut-être pas la voir d’une façon exclusive, mais il y en a d’autres qui, tombant dans un excès contraire, ne veulent la voir nulle part. Il y aurait, du reste, ajoute-t-il, une étude bien curieuse à faire sur les raisons pour lesquelles le juif, quand il est infidèle à sa tradition, devient plus facilement qu’un autre l’instrument des « influences » qui président à la déviation moderne ; ce serait là, en quelque sorte, l’envers de la « mission des juifs », et cela pourrait peut-être mener assez loin… ».