En 1933, l’ivresse gagne les esprits dans une ambiance pré- révolutionnaire. Hitler va incarner le rêve de grandeur allemand et ses discours vont faire chavirer tout un pays dans une sorte de folie romantique née des puissances originaires de l’âme du peuple. Les mots du guide suprême qui résonnaient comme des notes de musique dans l’esprit du peuple allemand parviennent par bribes aux oreilles de ceux de nos contemporains épris de vérité, pour leur inspirer des mélodies sur lesquelles plaquer des mots qui claquent dans la tête des normies, habituées aux discours lénifiants des pervers narcissiques aux commandes d’un monde en perdition. Le national-socialisme est mort avec son promoteur dans un bunker à Berlin. La peur d’un retour de la bête immonde est la nouvelle dystopie d’un occident collectif sans épaisseur qui promeut une culture de mort là où le national-socialisme avait tenté de l’apprivoiser. Ye , c’est le noir rebelle de la même graine que le Muhammad Ali qui préféra la prison au front. Kanye West, lui, s’amuse à taquiner les juifs , ces amuseurs de galerie, qui, au moindre bras levé ou à la vue d’une simple quenelle, invoquent la résurgence de l’antisémitisme des années 30 pour justifier la propagande victimaire qui les autorise à nier la liberté d’expression aux comiques et aux artistes. On ne peut pas prononcer le nom d’Hitler dans une chanson sans risquer d’être taxé d’antisémitisme. Faut-il rappeler que le national-socialisme est une idéologie qui ne doit rassembler que quelques milliers de sympathisants dans le monde ? Ce qui ennuie les membres de la communauté de lumière, c’est qu’il y ait encore des gens qui défendent les races , leur existence, leurs qualités, parce qu’ils veulent les noyer dans le magma du métissage pour assurer leur suprématie ethno-culturo-matérialiste. C’est ce contre quoi Ye se bat à sa façon. Superbe clip de Kanye ! Et puis l’aryenne qui chante Heil Hitler, c’est juste marrant, sauf pour les paranos !