’’L’oligarchie en fin de règne et de race n’a pas fini de nous pourrir la vie, mais c’est réciproque. Un jour, il faudra bien que les corps constitués, et surtout la justice, la police et l’armée se retournent contre cette minorité satanique qui s’est enfermée derrière ses murs rouges et veut emporter le pays dans sa tombe.’’ Voilà ce que l’on peut lire ici-maintenant dans un article publié sur un site internet, qui va dans le sens de ce que l’on peut constater depuis cinquante ans, mais qui n’a commencé à trouver des voix publiques que depuis peu. Il y a un retard à l’allumage proprement consternant, parmi des populations formatées à la soumission aveugle, privées de points de repère jusqu’à perdre de vue ce qu’est naturellement la condition humaine authentique, ce qu’elles doivent exiger de liberté afin de se réaliser en tant qu’individus dans une collectivité favorable et pas dans une caserne. C’est qu’il s’agit pour la domination, de subjuguer ce que l’on veut conserver ou ce dont on veut s’emparer. Cela ne se peut obtenir qu’en contrecarrant systématiquement toute velléité de changement, d’amélioration ou d’affranchissement. L’appareil d’hypercontrainte est là à cet effet, qui déploie tout l’éventail des moyens imaginables, dont l’hyperviolence, pour maintenir les victimes neutralisées au niveau d’une simple ressource et d’une variable d’ajustement taillable et corvéable à merci, selon les fluctuations des intérêts de la domination qui les surplombe. Il ne se passe rien d’autre. Bon dimanche.