Mais l’agressivité peut ne pas être tournée vers les autres. Cette force peut servir à construire, pas seulement à détruire.
Oui, c’est la vertu de force, vertu cardinale, dont Aristote disait qu’elle a deux aspect : aggredi et sustinere. Mais...
Supporter, c’est-à-dire se tenir immuable dans le danger, c’est plutôt l’acte de la force que d’affronter le danger même.
Aristote dit (Eth., liv. 3) que la force a plutôt pour objet de réprimer la crainte que de modérer l’audace. Il est plus difficile de réprimer la crainte que de modérer l’audace, parce que le danger qui est l’objet de l’audace et de la crainte est par lui-même de nature à réprimer l’audace, tandis qu’il ne fait qu’augmenter la crainte. Or, il appartient à la force d’attaquer selon qu’elle règle l’audace ; au lieu que la résistance qu’elle oppose résulte de la compression de la crainte. C’est pourquoi l’acte principal de la force, c’est de résister, c’est-à-dire de rester immobile dans le danger plutôt que d’attaquer. (explication médiévale)
Et donc, si on n’a pas la force d’attaquer, on aura encore moins la force de résister. Celui qui n’a pas la force d’aller au devant du danger et du risque, n’aura pas la force de défendre et conserver ce qu’il a déjà... C’est fou, non ? Les femelles hystériques de narcissisme et de féminisme, en réprimant toute expression de la force masculine, scient la branche sur laquelle elles sont assises, elles se préparent la fin du monde...