Ce "rêve de singe" est le produit d’un conditionnement sociopolitiquement induit qui ne laisse pour seul horizon que d’échapper à l’exploitation obligatoire. Ce con de Berger avait livré sa vision de la société où chacun a pour fonction de porter le fardeau pour quelqu’un d’autre.
Le vrai mensonge est là, dans la perpétuation d’un système basé sur l’exploitation, l’éternel enchainement au tripalium pour survivre, c’est à dire s’assurer de pouvoir se loger, se nourrir et se déplacer.
Personne n’ose accepter l’idée qu’il est possible de libérer la créativité humaine et de permettre à chacun de s’élever à travers un système social non basé sur l’exploitation, c’est à dire un système où les éléments essentiels à la vie sont garantis à tous avec un système d’instruction et de formation qui permettrait à chacun de contribuer à innover, créer et produire en utilisant le temps que l’on nous vole délibérément travers le système d’exploitation.
Le système basé sur l’exploitation se trahit : tous les modèles de réussite qu’ils nous offre en admiration (beautés artificieuses et périssables, vedettes jetables, acteurs politiques, pseudo-intellectuels gardiens de la vérité officielle, footeux surpayés...) sont des modèles qui sont en dehors du système d’exploitation par le SMIC (Salariat Méprisé et Imposé par la Contrainte).
C’est comme pour l’énergie, nous sommes priés d’accepter l’exploitation par le prix imposé du carburant sans nous demander si c’est vraiment vrai que depuis le 19e siècle personne n’a pu imaginer un mode de création d’énergie libre non basée sur l’exploitation, alors qu’au 19e siècle les recherches sur l’énergie électromagnétique étaient plus avancées que celles basées sur la monétisation du monopole sur le pétrole de Rockefeller.