Pourris, c’est difficile de l’être davantage et cela tient du miracle qu’il y ait finalement autant d’infatigables malfaisants à l’œuvre, qui d’un mensonge, d’un larcin, d’un délit, d’une traîtrise l’autre, courent d’une béquille l’autre pour tenir debout un tel château de carte à la con et préserver les apparences. Quelle santé pour maintenir à flot cette barcasse vermoulue tout en faisant des trous dans la coque. Sombrer sans sombrer tout en sombrant. Quel spectacle ! Et voilà qu’un arrivant vient renforcer cet équipage de bateau fantôme, tout droit sortit de la cale où il moisissait pour monter sur le pont avec le corsaire en plein délire qui sert de capitaine au rafiot à la dérive dont de plus en plus de rats quittent le bord après s’être goinfrés. Quel naufrage !