Il faut cesser de nous présenter le sionisme comme l’œuvre historique de sanctuarisation d’un territoire pour des juifs persécutés : ceci a pu être vrai un temps, il y a fort longtemps.
Dorénavant, et sans l’ombre d’une contestation possible, le sionisme jette à la face du monde la hideur de son vrai visage, la mégalomanie de sa présomption d’appropriation, son involution obscurantiste et sa haine du genre humain : le sionisme est une entreprise de démolition.
Au vu de cette réalité, la proposition de loi de cette mal inspirée lobbyiste Caroline Yadan est nulle et non avenue : alors qu’Israël humilie des gendarmes français en zone française protégée, alors qu’Israël détruit un bâtiment en zone française protégée de la Palestine assiégée, tout ce qui reste de digne en nous , de rationnel en nous, et de viscéralement français en nous, s’autorisera à critiquer Israël et son interminable entreprise de démolition de la paix.
Conclusion : La proposition de loi de la Yadan est non seulement un déni du droit d’opinion, mais une injonction intolérable faite à la France de valider, par la criminalisation de l’activité critique de ses citoyens, le déni du droit international. Jamais l’assemblée nationale française ne se pliera à cet insoutenable droit de cuissage judiciaire réclamé au profit d’une entité étrangère à la raison pratique et à la règle de droit dans lesquels nous, Français, sommes fiers de nous reconnaître.