Avec son indemnité d’élu et ses avantages, le jeune député Guiraud émarge déjà au décile supérieur du revenu (il fait partie des 10% des plus riches). Dans 20 ans, la tempe poivre-et-sel et la bedaine sénatoriale avec ceinture et bretelle, comme tous ses petits copains de LFI...
La justice et le débat consisteraient à donner à chaque fois "droit de réponse" à un entrepreneur ou un capitaliste. Voyez par exemple ce qu’un Loïc Le Floch-Prigent raconte sur internet. Il est vrai que les employés sont mécaniquement plus nombreux que les employeurs (1 employeur, 100 employés...) et que c’est donc plus rentable électoralement de causer aux employés qu’aux employeurs. Mais le problème est que ça tourne à la démagogie.
En tant qu’entrepreneur et employeur, je n’ai aucun problème avec le CAC40 (sauf les délais de paiement de leurs bureaucrates qui sont aussi nuls que ceux du public). Par contre j’ai un paquet d’ennuis avec les fonctionnaires, les syndicalistes et élus qui n’en fichent pas une rame et qui passent leur temps à nous pondre des entraves. Et après on s’étonne que le pays s’appauvrisse ? Chaque fois qu’un projet s’annule pour cause de normes et de coûts, c’est du travail et de la richesse collective en moins. Si les Français ont des salaires de misère ce n’est pas à cause du CAC40 (de même que ce n’est pas la faute à Mbappé si le footeux du dimanche a de la bedaine).
Quant au ping-pong entre le capitalisme subventionné (capitalisme de connivence) de la droite et le syndicalisme subventionné (socialo-redistributif) de la gauche, c’est du pareil au même. Il faut revenir à un état minimal, et, pour la santé, des caisses de prévoyance privées (bien) gérées par leurs cotisants.