1982, les Palestiniens quittent Beyrouth. Bourguiba refuse de les accueillir sur Tunis comme ils le désiraient, par peur de voir sa capitale subir le même sort qu’Amman ou Beyrouth. Il les loge sur Hammam Chott, à la périphérie de la région tunisoise et de la province, à mi-chemin de Tunis et de Hammamet.
1985, les Israéliens bombardent le camp de Hammam Chott. Les radars Tunisiens détectent les Israéliens mais Bourguiba donne l’ordre de ne pas bouger. Officiellement, il n’a rien vu car il n’avait pas de radars. Thomson lui en fournira juste après. Officieusement, l’Etat tunisien voulait se débarrasser d’hôtes devenus très encombrants, surtout dans la zone touristique de Hammamet avec l’OLP en tenue de combat et kalachnikovs difficilement remisées à l’armurerie.
1988, ce projet d’attaque déjoué est plus que crédible, même si très romancé dans sa version sur ER. Les Israéliens n’allaient pas fanfaronner, les autorités algériennes n’ont pas commenté comme d’ordinaire. J’ai entre temps lu des articles sérieux qui confirment cette info. La piste des pilotes kabyles semble vraisemblable aussi. Autant il y a beaucoup de juifs arabophones, l’hébreu moderne lui même étant de l’arabe oriental mal déguisé avec une prononciation à la khazare, autant des juifs kabylophones (je ne parle pas de berbère en général, car les juifs berbérophones du Souss ou de Djerba sont nombreux) les juifs en Algérie n’étaient pas nombreux en Kabylie. Quant aux MiG 25, en réponse au commentaire de Nad je crois, je pense qu’ils étaient mieux employés par les Algériens que les Libyens et qu’ils devenaient donc plus dangereux pour les pilotes Israéliens.