Il semble bien qu’il y ait un plan avec plusieurs volets derrière cette évolution de la prise en charge des "maladies mentales" par l’état :
la normalisation, l’inclusion, la déstygmatisation, visant à éviter l’internement et à intégrer le plus possible les malades mentaux dans la société (sans distinction de pathologie), pour raison humanistes et pécuniaires, couplée à la destruction du système de santé, semble aller de pair avec la stratégie du "vivre ensemble", avec pour corrolaire et pour but, une augmentation des incidents et des crimes augmentant le stress et le malaise social, lui même générateur de "maladies mentales".
Il semble y avoir une volonté dans cette politique inclusive et de déstygmatisation, de mettre en place une discrimination positive en faveur des gens souffrant de troubles mentaux. Comme pour les autres "minorités", il deviendra désirable de se trouver des troubles mentaux et de se prétendre discriminé pour bénéficier d’un avantage et d’un joker par rapport aux autres. Après le mariage pour tous, la folie pour tous. Une fois acquis le fait que nous souffront tous de troubles de la santé mentale, le marché deviendra encore plus grand pour Big Pharma, qui pourra ainsi vendre la pillule du bonheur (remboursée tant que ce sera possible par la sécu) aux inutiles, à ceux qui ne sont rien, pour les guérir de ne pas faire partie de la catégorie des futur Dieux.
Bientôt, le désir de liberté, cette psychose obsessionelle qui met en danger la démocratie, car débouchant sur des actes violents et séditieux, se verra placée au sommet de la pyramide des troubles mentaux nécessitant des lois afin de protéger les citoyens "normaux".
On commencera sans doute par faire des lois pour protéger les citoyens contre la recrudescence des attaques aux couteau par des déséquilibrés (qu’on aura préalablement commodément crées de toutes pièces par la guerre, la propagande et le déclassement social, la destruction du système de santé). Une fois acquise l’acceptation populaire de ces nouvelles lois sécuritaires, elles pourront être appliquées à l’ensemble de la population, afin de "traiter psychiatriquement" les déviants, séditieux, opposants politiques, paranoiaques et complotistes souffrant de ce désir de liberté maladif qui est le principal danger pour la démocratie libérale. On pourra alors garder interné indéfiniment pour raison psychiatriques les empêcheurs de magouiller en rond.
Mais si je pense ça, c’est sûrement que je suis déjà un malade mental.