Les enfants désertent les églises, laissant un espace vide que l’on retrouve envahi par des tensions, à l’école et sur les terrains de football, où la violence devient omniprésente. Mais derrière cette évolution apparente, une branche radicale se dessine, apportant avec elle une vision perturbante du monde. Elle érige en principes des idéologies choquantes : la pédophilie, célébrée sans honte, le célibat comme idéal, et une sexualité débridée, multiforme, sans limites. À cela s’ajoute l’acceptation des drogues, perçues non plus comme une dérive, mais comme une libération.
Ce mouvement va plus loin en vénérant une éternelle adolescence, un refus des responsabilités et des contraintes de la vie adulte. Il glorifie l’immaturité, dans un culte du "jeune pour toujours", détournant la quête de sagesse et d’expérience qui devrait venir avec l’âge. Cette philosophie s’enroule autour d’une fascination pour le Japon, non pas pour sa profondeur culturelle, mais pour ses aspects les plus déroutants : une société hypermoderne, parfois déshumanisée, où la superficialité se mêle à l’excès de technologie.
Cette radicalité choque, non seulement par ses idées, mais par l’audace avec laquelle elle prétend redéfinir le monde. Ce courant attaque de front les valeurs établies, démantèle les repères moraux, et tend à déshumaniser ceux qui y adhèrent, leur offrant une liberté illusoire sous couvert d’émancipation. En réalité, il s’agit moins d’une libération que d’une fuite, une plongée dans un nihilisme coloré, aux contours séduisants, mais profondément destructeurs.