Dans le film en Angleterre, les Pakis sont présentés comme de beaux mecs séduisants, attendant les gamines à la sortie de l’école pour leur faire de grossiers compliments.
En réalité, le Paki est généralement laid.
Il est issu de mariage entre cousins depuis des générations.
Résultat : tout ce qui est moche est accentué : dents mal plantées, gros sourcils, peau terreuse, front bas, étroit, cheveux gras, et assez souvent naissance d’un individu taré qui développe une maladie très grave et parfois très rare, assez vite mortelle. Ou autre anomalie qui le laisse en vie pourtant, à grands frais pour la société hébergeuse. Corps sans vigueur ni harmonie, etc.
Pourtant l’origine indienne du Paki ne laissait pas présager une telle mocheté.
Ce physique ingrat va de pair avec la frustration, donc la jalousie, la méchanceté.
Le diable marque ses envoyés.
Les petites Anglaises ont toujours été un peu fantasques, entre une éducation protestante, la pluie qui fait rechercher la couleur (la vraie couleur) et une solide tradition paysanne où les femmes comptent (lire Thomas Hardy). C’est bon pour la créativité, l’art, la mode, la poésie, le cinéma.
Cet esprit fantasque est dévoyé depuis le 20e siècle par le pouvoir (inique) pour finir abusé, massacré, torturé par des gibiers de potence.