Comme le dit cette dame, sa mère qui avait 15 ans et demi avait été victime d’un réseau de prostitution pédophile auprès de hauts magistrats dont son père était un des clients.
La malformation génétique et génitale de sa fille avait été provoquée par la prise par sa mère de Distilbène qui était produit et distribué par le laboratoire pharmaceutique de Joseph Bornstein, le père d’Elisabeth Borne, qui deviendra premier ministre.
" Les laboratoires M. Borne produisaient et distribuaient la sinistre molécule Distilbene (hormone synthétique) responsable de milliers d’anomalies génétiques chez les descendants des femmes enceintes auxquelles il a été prescrit.
En 1967, la notice du Distilbène® dans le Dictionnaire Vidal ne comporte pas moins de cinq indications pour la femme. La même année, un embryologiste, le Pr Gabriel-Robez, signale une « action tératogène du dipropionate de diéthylstilboestrol injecté à la souris à des doses variables, du 9e au 11e jour de la gestation ». L’importance des anomalies et leur nombre sont en rapport direct avec les doses utilisées.
Le Ministre de la santé des Etats-Unis met en garde contre l’utilisation du DES pendant la grossesse, la FDA recommande en 1971 aux médecins de cesser de prescrire du DES aux femmes enceintes. Le Canada fait de même peu après.
Les informations alarmantes se multiplient. En Europe, l’Angleterre interdit le DES en 1973, la Belgique et les Pays-Bas en 1975, l’Irlande en 1976.
En France, Simone Veil était Ministre de la Santé depuis 1974, elle crée la Commission Alexandre qui exige que dans l’édition du Dictionnaire Vidal de 1977, il soit mentionné que le Distilbène est contre-indiqué aux femmes enceintes. "
Joseph Borne, s’est suicidé en 1972, à peu près au moment où les États-Unis ont publié des études exposant les dommages potentiels de la molécule et l’ont