"Le phacochère se croyant en totale impunité..."
Qu’a-t-il fait, à part humer le vent prudemment, ce pauvre phacochère ?
Est-il coupable de posséder des défenses ? D’être inexpérimenté par sa jeunesse ?
Notre ennemi n’est pas un phacochère, qui se défend comme il peut avec ce qu’il a, lui. Rien à tirer de notre ennemi, bullshit jobard essentiel. Alors que tout est bon dans le cochon.
Notre ennemi est un nid de scorpions, une colonie de micro-organismes infiltrés dans le jeune sang humain. Une bande de rongeurs, et encore. Le rat d’égout nous débarrasse de déchets. Il a son utilité et sait se défendre seul à seul.
Quelqu’un a dit, avec justesse : "Je m’excuse auprès de tous les cochons".
Le cochon est la providence des Européens. Un peu de gratitude !
Mais il demeure vrai que le plus fort gagne, dans la nature. Si c’est le phacochère, tant pis pour le léopard, qui ne doit pas non plus proliférer.
Et que notre ennemi, fort par procuration (détention d’armes, de drogues, de postes, de réseaux d’influence, de protection oligarchique, d’allocations, de salaires immérités pris sur le dos du meilleur que lui, de celui qui devrait être le maître de la situation, dans la nature...) n’est pas intrinsèquement fort, n’a pas de défense intégrée ni de courage individuel pour faire face en solo. Pas de religion réelle (céleste, bienveillante, organisatrice d’harmonie sociale, cherchant à exalter le meilleur de l’être humain et à en tempérer le pire). Pas de beauté physique, pas d’harmonie, pas d’art, pas d’empathie pour les frères humains, ceux de François Villon.
L’ennemi est certes organisé comme un nid de frelons, qui pensent comme des frelons : en groupe. Pauvre phacochère, mis au rang des frelons.
Le frelon, c’est pas bon.