Dieudonné, AU SECOURS ! Peux-tu, s’il te plaît, rétro-téchouver et revenir nous faire rire comme avant, merci.
La "relève" est mauvaise à en pleurer ; les gars ont tellement peur de subir une Meurice ou une toi, qu’ils cultivent la facilité, la médiocrité, le truisme et les platitudes : l’auto-censure et la peur des représailles ne génèrent pas le rire de la rue. Ces humoristes de plateau n’ont pas le panache et l’irrévérence qui m’arrachent ne serait-ce qu’une nanoscopique esquisse de sourire.
Leurs blagouses de CM2, potaches, infantiles, pleines d’un entre-soi convenu et confortablement bourgeois, sont tellement en-dessous du niveau des océans de la finesse, que je pleure de nostalgie en repensant à ton génie comique inégalé en France.
DIEUDONNÉ, SOS rire populaire en détresse ! Si tu n’es pas d’humour à rétro-téchouver, donne leur au moins des cours : organise des Universités d’Été du Rire... payantes (là, cela devrait te parler).
Reviens, Dieudonné, expliquer à ces clowns déprimés que les ressorts du rire sont à chercher aux antipodes des sentiers de ce sous-fonctionnariat de la bigoterie à destination des constipés de la bien-pensance.
Conclusion : Le rire est incompatible avec l’obséquiosité. L’humour sera malséant, transgressif, dérangeant, offensif, vexatoire, contestataire, marginal, égrillard, rabelaisien, serpentin, effronté, éhonté, révolté, ou il ne sera pas.