Moscou menace de frapper des cibles militaires britanniques en Ukraine "et au-delà"
9 mai 2024 06:25, par KalC’est le "au delà" qui poserait problème.
On peut en effet imaginer au travers des déclarations de Poutine que la Russie frappera des aérodromes de l’OTAN si les futurs avions Y F16 décollent de bases aériennes de Pologne.
Étonnament, on n’entend plus parler de ces nouvelles armes miracles qui devaient être opérationnelles au moi de juin sur le champ de bataille ukrainien.
Si on s’en tient à des missiles de portée moyenne (300 km), la guerre se cantonnera sur le sol ukrainien. La Russie frappera les lanceurs britaniques livrés par Londre à Kiev.
La bataille des missiles à moyenne portée va s’intensifier côté occidental faute de pouvoir entreprendre une nouvelle contre-offensive terrestre cet été. C’est une bataille symbolique dont l’ultime objectif serait de détruire le pont de Crimé. C’est à dire aucune conséquence au niveau stratégique.
Côté Russes, Poutine joue sur du velour. Son régime est stable et sa population ne subit que très partiellement les conséquences de sa guerre menée avec une relative modération. Son armée avance en Ukraine sur le front terrestre. Elle est aguerrie. Le moment de bascule se rapproche. C’est le moment où les effectifs et surtout le moral se seront effondrés dans le camp ukrainien.
Les désertions dans l’armée ukrainienne se multiplient. On parle d’une tentative d’assassinat dans l’entourage de Zelinski, attribuée comme il se doit à Poutine. On parle d’engager des prisonniers dans l’armée régulière de Zelinski faute d’effectif disponible. Au niveau du traitement de l’information, l’Occident admet désormais comme moral du côté de Kiev ce qu’il dénonçait un an avant du côté de Moscou avec les mercenaires de Prigogyn. Grotesque.
La défaite se rapproche. Au plus tôt elle sera acceptée côté occidental, au plus tôt le carnage prendra fin pour les Ukrainiens. Elle n’attendra pas la victoire de Trump aux prochaines élections, mais au contraire la précipitera (tous ces milliards pour rien !).
Dans cette perspective, les joueurs seront forcément remplacés : Biden par Trump et Zelinski par un militaire un peu censé du style Jaloujny par exemple
Et Macron ?
C’est qui celui-là ? Ah, celui qui parlait d’envoyer des troupes au sol. Mais quelles troupes, avec quel armement, quels buts d’engagement, quelles munitions ?
Macron ? connais pas !