Oudéa-Castéra, à peine nommée, écrasée par un mammouth
15 janvier 18:47, par PhilippeL’école publique, comme tous les services publics, doit disparaître au profit du privé. Depuis au moins 47 ans, loi Haby et collège unique, tout est fait dans ce sens. Ce qui est malheureux c’est que cela se fait avec la complicité des syndicats et des profs, ces derniers par naïveté et/ou bêtise politique. La plupart n’y ont vu que du feu et n’ont pas compris ce qui se tramait. Maintenant ça se précise mais la grande majorité est encore dans le déni, toujours ce manque d’intelligence politique et ce refus de voir la réalité telle qu’elle est. Ils pensent qu’ils vont garder éternellement leur statut mais seront traités comme les employés de feus les PTT, chez France Telecom. Les politiques s’évertuent à détruire l’instruction publique, tout comme ils s’évertuent à détruire la santé publique, pour refiler ces marchés juteux à leurs maîtres dont ils sont les obligés, via la haute fonction publique corrompue.
Il y aura donc un reliquat de public bien pourri, pour les prolos et la classe moyenne, avec des profs contractuels ayant un QI égal à celui de leurs élèves cas sociaux et un privé d’élite où il faudra sortir le carnet de chèques et aussi prouver que vos rejetons ne sont pas des chieurs mal éduqués, sinon retour au public (ou bien au privé bas-de-gamme). Pour la santé ce sera pareil, vous avez les moyens et vous êtes bien soigné, vous ne les avez pas et c’est tant pis pour vous, vous mourez de votre cancer dépisté avec des mois de retard et mal soigné.
Pendant ce temps, les Attal, Oudéa-Castera et consorts continueront d’envoyer leurs enfants (non, pas Attal, sauf s’il adopte) à Stanislas ou à l’école alsacienne et auront un RdV chez l’ophtalmo, le gastro-entérologue ou le cardiologue dans les deux jours. Eux, les décisions qu’ils prennent, ils n’en payent jamais les conséquences, ni leurs proches d’ailleurs.
Quant aux droitards libéraux qui se réjouissent de la disparition des services publics (il y en a quelques uns ici), je pense qu’ils vont avoir très mal au fondement dans les années qui viennent parce que, malgré leurs fantasmes, ils ne font pas partie des happy few, ni eux, ni leur famille, ni leurs amis. Chers membres de la droite du travail et de la gauche des valeurs, si vous n’appartenez pas à la caste, vous êtes et restez des petits blancs, la plèbe, aux yeux de ceux que vous admirez tant et qui vous méprisent.
J’en connais des comme ça, qui ont voté quatre fois pour Macron en pensant être du sérail.