Biologiquement, l’espèce humaine se reproduit par la fusion d’un gamète mâle et d’un gamète femelle. Et ce qui différencie les individus mâles des individus femelles (déjà dans l’utérus, puisque c’est ce qui va orienter la fabrication d’organes reproducteurs de l’un ou l’autre sexe), ce sont les hormones secrétées, qui vont ensuite orienter certains caractères physiques (voix, musculature, pilosité, etc) et psychologiques (agressivité).
C’est ce qui se produit dans l’immense majorité des cas et les anomalies génétiques portant sur les chromosomes X ou Y sont un handicap dont il n’y a pas lieu de rire.
Mais il est exact aussi que chez l’humain "civilisé", l’influence des éducateurs, l’acquisition d’une culture, l’imposition de croyances religieuses contribuent aussi à façonner les comportements. Il serait ridicule de le nier.
Ainsi, si une femme occidentale se sent aujourd’hui plus libre d’exprimer ses désirs (le plus souvent très "féminins") qu’une femme voilée asservie aux tâches domestiques dans le fin fond d’un bled, cette différence n’a rien à voir avec la biologie, elle est acquise (et donc modifiable).
Les deux extrêmes (le tout biologique ou le tout culturel) sont donc faux (et surtout idéologiques), la réalité étant un mélange des deux. Pourquoi ne pas l’expliquer aux adolescents ?
Ensuite, en ce qui concerne l’identité d’un individu, il est exceptionnel que quelqu’un ait le corps biologique de l’un des "sexes" et se sente de l’autre "genre". Et ce n’est certainement pas en le voyant chez une autre personne que cela va déclencher des vocations...
Les vrais transexuels sont exceptionnels et les travestis qui se déguisent une fois par an (à la Gay pride) vivent certainement tout le reste de l’année comme la norme sociale leur dit de le faire. Il n’y a pas vraiment lieu d’avoir peur des personnes rares ni des événements exceptionnels !