Lucien Cerise établit donc cette distinction entre politique et métapolitique. La politique est une affaire de rapports de forces, nous dit-il.
N’est-ce pas un peu réductif, car que devient la politique traditionnellement définie comme la gestion des affaires de la cité (ou de la communauté, de la société) ?
Et le projet d’ordre politique désirable (on parlait jadis du régime politique idéal ou le plus préférable) qui oriente l’action politique et le discours politique, n’appartient-il pas aussi à la politique ? Ou appartiendrait-il à la métapolitique ? Mais alors comment faire passer ce projet dans la politique ? Ne doit-il pas y avoir médiation entre métapolitique et politique ?
Finalement, où Lucien Cerise mettrait-il la cratologie, la théorie du pouvoir, des formes de pouvoir et des rapports de force ?
Je serais naturellement très heureux si Lucien Cerise, que j’apprécie beaucoup, répondait à mes question.