Cela fait plaisir de voir Marseille par un jour ensoleillé (de plus, je vois très bien où l’interview a été filmé). J’étais de passage dans la ville phocéenne, il y a peu, pour voir un fabuleux concert de DJ Shadow, à l’espace Julien.
 
J’ai logé dans une des deux suites du Grand Hotel Beauvau, celle nommée "Frédéric Chopin" (sise au dernier étage, avec vue sur le port de Marseille) car il n’y avait plus une seule chambre financièrement abordable pour ma bourse en temps normal, à cause d’un match de rugby Toulouse/Clermont-Ferrand.
 
Je suis tout à fait d’accord avec les propos de Johan Livernette, mais si je raconte tout cela, - ce n’est pas simplement pour parler de ma vie, mais c’est pour dire que vu d’en haut - au propre comme au figuré - les choses sont vraiment différentes et qu’une fois que l’on a goûté - ne fut-ce qu’un temps minime au "fruit interdit" d’un certain luxe - revenir sur terre, "parmi le commun des mortels", rend l’expérience un peu ardue à vivre !
 
La municipalité tend à gentrifier ce quartier du Vieux Port, mais on est en droit de se demander en quoi cette transformation de boboïsation est utile si d’un autre côté, les mêmes décideurs laissent se multiplier des cohortes de Roms qui déambulent en bas, sur les pelouses environnantes, en laissant leurs détritus sur ces mêmes espaces ?