Ce qui veut dire, réellement, “les futures frontières palestiniennes ne seront pas basées sur le tracé de 1967” (qui devrait être appelée “la ligne d’armistice de 1949”)
Félicitation pour cette précision. Il en faudrait plusieurs autres du même genre, dans toutes les langues, pour faire avancer le débat, car la dyscommunication est un des fondements majeurs du drame palestinien.
Un autre regrettable fondement ce sont tous ces « militants pro-palestinens » qui prétendent être logiques en défendant à la fois l’inaliénable droit au retour au nom de la justice élémentaire et la perdurance de l’anomalie étatique sioniste.
Comment prétendre avoir un sens moral normal et trouver, même au nom d’un pseudo-réalisme, que, fut-il "relativement" innocent lui-même et hostile à ses gouvernements sionistes successifs, le petit-fils d’un voleur ou receleur de maison ne doit pas la rendre au petit-fils du volé ?
Il n’y a prescription ni des meurtres, ni des vols, ni des expulsions.
En fait les Palestiniens patriotes n’ont pas besoin de « paix » (puisqu’il n’y a pas guerre avec armées face à face), mais de Justice élémentaire. La « tranquillité » leur sera alors donnée par surcroît de la Méditerranée au Jourdain pour le moins, en compagnie d’ex-Juifs israéliens non racistes ou repentis ayant pris une carte d’identité palestinienne dans un Etat unique souverain, démocratique, non confessionnel, d’une taille indispensable pour être environnementalement et économiquement viable.
Soyons donc réalistes, demandons le possible comme tous les fondateurs palestiniens du Groupe pour un seul état démocratique (http://www.odsg.org/co/.) ou comme les initiateurs palestiniens du BSD (http://www.bdsmovement.net/) qui, bien placés pour juger et hors partis politiques, sont parfois les mêmes et sur une position identique. Il y a beaucoup moins bien et moins fiable comme référents, non ?