L’économie de la Russie au seuil d’une percée industrielle
26 avril 2011 06:52, par pravochka
aïe aïe..."augmenter la productivité", "supprimer les emplois sociaux", "économie de pointe" etc. -> même direction que chez nous que tout ça (mais peut être c’est surtout dans l’esprit du journaliste ?) : oublier que le but ultime d’une société n’est pas son PIB mais le bonheur de ses citoyens (qui commence simplement par l’existence de citoyens, tant il est vrai que chez nous - dans notre merveilleuse "démocratie d’achat" - les citoyens se font rares, remplacés qu’ils sont par des consommateurs).
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Franchement, si c’est pour mettre au chomage toutes les babushka qui surveillent les escalators du metro russe et pour transformer les Russes soit en commerciaux décérébrés et âpres au gains soit en "loosers" obligés de se replier sur des E&R locales pour les récalcitrants, ça vaut pas la peine...
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Vladimir, n’oublie pas que la Russie a un atout clef - qui est celui qu’il faut véritablement conserver - : un arsenal nucléaire suffisamment dissuasif pour se permettre de faire un peu ce qu’on veut à l’intérieur (sans se faire envahir parce qu’on a une productivité inférieure).
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Après, reste à savoir si tous ces plans vont prendre...les Russes restent, au vu de mon expérience personnelle, un peuple hautement non commerçant et non compétitif. Ce qui est selon moi plutôt un point positif (gens très sympas, mentalité populo dominante), même si évidemment ça va avec un niveau de vie moyen moindre (on peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre).
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Mais de toutes façons l’essentiel des gains de productivité est ponctionné par des banques rapaces et des financiers véreux, alors à quoi bon se décarcasser ? Et si c’est pour se croire un pays puissant parce qu’on a des géants économiques "nationaux" (la bonne blague) qui brillent à l’international, merci bien ! Vous vous sentez plus proche d’un sans-culotte de 1789 en regardant les bénéfices d’Airbus et Total, vous ?