Le Dieu des hébreux, qui entrèrent en terre promise sous la conduite de Josué, est le Dieu Tout-Puissant, Trinité Sainte : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance » (Gn 1, 26). Citer des hérétiques pour appuyer ses dires, c’est s’inscrire dans leur filiation spirituelle. La fixation d’un calendrier n’est pas nécessairement terrestre, mais pour les hommes pieux, elle est céleste. L’année liturgique est ponctuée par les fêtes Divines, et ce, avant la venue du Verbe de Dieu, puis après. L’Eglise du Christ est le nouvel Israël, Abraham est un saint vénéré et prié, le père des croyants. Douter de la véracité de l’histoire sainte est le fait des modernistes, maladie très répandue. Pour les anciens, la tradition orale avait tout autant de valeur que la tradition écrite (plus tardive). De Père en Fils, les faits historiques étaient transmis. Aujourd’hui domine l’esprit moderniste, foncièrement athée. Que les rabbins contemporains fassent leur propre lecture, ne remet pas en cause la véracité des faits qui ont marqué l’histoire du peuple hébreu ancien. Leur lecture est nécessairement fausse, puisqu’ils ne reconnaissent pas le salut apporté par le Christ, cela les saints Docteurs de l’Eglise le disent depuis près de 2000 ans. Cet article plonge dans une confusion complète entre le peuple de Dieu, qui a donné aux hommes l’Oint de Dieu, le Fils de l’homme, Fils de David, Fils de Marie, et ceux qui, descendants de ceux qui n’ont pas reconnu le Messie, ont ensuite travesti la tradition léguée. On ne doit pas tomber dans l’idéologie que l’on prétend vouloir combattre. Le vrai chrétien reconnait pleinement l’héritage reçu des juifs : « car le salut vient des Juifs » (Jn 4, 22). Fidèle aux saints Pères, il reçoit par exemple les Homélies de saint Jean Chrysostome. Quant à aujourd’hui, sachons dissocier entre les pauvres personnes, ignorantes, et de faux conducteurs, qui en leur temps seront jugés.